thriller-playbuttonathriller-playbuttonb
 
[MODULE 00 - PROPAGATION]
Connexion synaptique… [OK]
Chargement de la mémoire collective…
IDENTIFIANT : SAINT-JEAN_D
SOURCE : LA RÊVE – CHRONIQUES DES DERNIERS HOMMES
VERSION : 9798312954951
TYPE : FICTION / ARCHIVE DU FUTUR
DISPONIBILITÉ : EN LIGNE / EN CHAIR
Alors que la Cité-Monde et la Synarchie des Nations Technocratiques se livrent une guerre froide technologique, que les Rêveilleurs prônent un retour au réel et que Nexus Immersion impose un futur fusionnant conscience humaine et intelligence collective, la frontière entre illusion et vérité s’efface.

  À mesure que l’ancien monde vacille et que la révolte gronde, une autre menace émerge. Machines et humains s’interrogent sur leur propre nature, et chacun devra choisir son camp… avant que la Nappe ne révèle ce qu’elle dissimule depuis trop longtemps.

  Un thriller cyberpunk haletant où transhumanisme, intelligence artificielle et révolte sociale s’entrelacent dans une lutte pour l’avenir de l’humanité.



Extraits

Lux se tenait à son poste, l’air absent, fixant distraitement les écrans qui affichaient des fragments de paradis et de cauchemars où s’étaient réfugiés les clients immergés dans la Rêve. Lire la suite

Il contemplait un graffiti monumental qui couvrait l’intégralité de la façade bétonnée d’une tour d’habitation. Un cri de rage figé en lettres rouges dégoulinantes : MORT AUX VIEUX.  Lire la suite

L’air du matin avait cette odeur d’herbe fraîche sous la rosée, un parfum que la Nappe avait sélectionné pour masquer les relents urbains. Un choix par défaut, issu de ses préférences sensorielles, jamais remis en question. Lire la suite

En traversant le hall, Mia observait les flux incessants d’âmes qui animaient l’espace. La plupart d’entre elles avaient confié à la Nappe non seulement leur image, mais également la gestion de leurs interactions sociales. Lire la suite

LES PERSONNAGES

la Cité-Monde

C’est là.
Là que tout se noue, se fige, s’étend comme une tache d’huile sur la surface du monde.
Une ville si vaste qu’elle ne porte plus de nom propre.
Juste... la Cité-Monde.
Une désignation standardisée, conforme au protocole.
Une respiration artificielle, rythmée par des flux de données et des battements de drones.

On y vit. Mais plus vraiment.
On y erre, bercé par la Nappe, cette couche de réalité augmentée collée à la rétine, qui masque les fissures, les rides, les vérités.
On cohabite. Mais plus vraiment.
On se croise. On s’ignore.
On sourit avec des visages programmés.

Le monde est lisse.
Trop lisse.
Comme une interface sans poussière.

Les riches vivent suspendus dans des paradis simulés, abonnés au confort algorithmique.
Les autres ? Les Obsolètes ?
Ils coulent lentement.
Hors champ. Hors signal. Hors d’eux-mêmes.

Le béton pleure sous les filtres roses.
Les enfants naissent connectés.
Les anciens meurent en silence.
Et entre les deux, on vend son attention à la seconde.

La réalité ?
Un bug.
Un bruit de fond qu’on étouffe avec des musiques douces, des parfums synthétiques, des avatars trop souriants.

Et pourtant…
Parfois…
Quelqu’un désactive tout.
Coupe la Nappe.
Affronte le monde nu.

Alors, le vrai visage de la Cité-Monde apparaît :
Gris.
Poisseux.
Sublime dans sa misère.

Et là, peut-être, commence l’histoire.